Poste de praticien hospitalier temps plein.
Service d’hépatogastroentérologie.
Il s’agit d’un poste à orientation cancérologique digestive, le DESC est donc souhaité. Le poste est à temps partagé entre le centre hospitalier de Saint-Brieuc (temps majoritaire) et un hôpital de territoire. Le centre hospitalier comprend 730 lits MCO, il est centre référence du territoire et est le 3è établissement public de Bretagne après les 2 CHU de Rennes et Brest. Le service comprend une unité d’hépatogastroentérologie de 27 lits d’hospitalisation traditionnelle et un accès filiarisé en hôpital de jour, de semaine et en ambulatoire.
L’équipe actuellement en place comporte 9 PH (dont 2 à orientation cancérologique). Un de ces 9 postes est déjà à temps partagé sur le territoire.
L’activité de cancérologie digestive a lieu en étroite collaboration avec l’équipe d’oncologie notamment sous la forme de vacations en hôpital de jour d’oncologie. L’activité médicale au sein du service couvre la majorité des champs de l’hépatologie, de la gastroentérologie, de la proctologie et de l’addictologie. Le plateau technique donne accès à l’endoscopie standard, l’endoscopie interventionnelle (écho-endoscopie avec ponction, CPRE, prothèses digestives), la vidéo capsule et quelques explorations fonctionnelles.
Poste à pourvoir rapidement.
Candidature à faire parvenir à Mme Kerambrun, directrice des affaires médicales, et au Dr Quentin, chef de service : vincent.quentin@ch-stbrieuc.fr
Les résultats de cet essai de bonne qualité était attendu, même si le nombre de patients reste limité. Chez les patients atteints de pancréatite nécrosante infectée, l'approche progressive (step-up) endoscopique n’est pas supérieure à l'approche progressive chirurgicale en termes de survenue de complications sévères et/ou de mortalité à 6 mois. Ceci va plutôt à l’encontre des études précédentes (une étude prospective randomisée de très faible effectif et des études rétrospectives). Ce résultat reflète la gravité des patients inclus dans cette étude et le bon niveau de la chirurgie réalisée (abord mini-invasif par lombotomie). Il est à noter cependant que le taux de fistules pancréatiques et la durée d'hospitalisation étaient inférieurs dans le groupe endoscopique. Le résultat de cet essai se traduira probablement par une préférence du traitement endoscopique premier, ce qui est de plus en plus appliqué en pratique.
Néanmoins, les deux approches endoscopique et chirurgicale ne sont pas opposées et pour certains patients sélectionnés des approches multiples sont souvent indiquées : radiologique, endoscopique et chirurgicale, et le prochain challenge est probablement celui de déterminer un algorithme précis de prise en charge de la nécrose infectée par abord de drainage multiple et combiné en fonction notamment de la localisation et de l’étendue de la nécrose.