La SNFGE, Société Nationale Française de Gastro-Entérologie, a lancé une grande étude auprès de la population pour mieux comprendre l’étendue de ses connaissances sur les cancers digestifs et percevoir ses attentes. D’après cette étude, les Français aimeraient disposer de plus d’information sur ces maladies qu’ils redoutent, notamment sur la prévention et les traitements existants. Une demande à prendre d’urgence en compte, sachant qu’un grand nombre de ces cancers peuvent être évités ou guéris grâce à la prévention et au dépistage.
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Afin de mieux informer l’ensemble des Français sur ces cancers qu’ils redoutent, sur l’importance du dépistage, sur les moyens d’action pour les prévenir (alimentation, activité physique, alcool, vaccins…), la SNFGE a décidé de lancer une campagne de prévention auprès du grand public.
Intitulée « Mieux prévenir pour sauver des vies », cette campagne est diffusée via une vidéo à destination des Français, jeunes et moins jeunes sur le web.
N'hésitez pas à relayer cette campagne sur votre site internet ou en partageant la vidéo sur votre page Facebook.
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Le cancer colorectal, source d’inquiétude pour un tiers des Français
La crainte de développer un cancer, maladie longue à l’issue incertaine, concerne toutes les catégories de population. Le cancer colorectal notamment, qui peut atteindre aussi bien les hommes que les femmes, inquiète environ un tiers (32%) des Français.
Cette crainte de développer un cancer colorectal apparaît un peu plus forte chez les hommes : 37% contre 28% des femmes qui, elles, craignent particulièrement le cancer du sein (44%). D’autre part, 48% des personnes ayant connu un cas de cancer colorectal parmi leurs proches, redoutent d’en développer un elles-mêmes (contre 24% des individus n’ayant pas connu de cas dans leur famille).
Alcool, tabac, mauvaise hygiène de vie, 3 éléments identifiés comme facteurs de risque
Quels sont les facteurs de risque - environnementaux et comportementaux - favorisant l’apparition d’un cancer digestif ? Les personnes interrogées en identifient trois principaux : consommer trop d’alcool (59%), avoir un historique de cancer digestif dans sa famille (55%) et fumer (51%). De plus, le fait d’avoir une mauvaise hygiène de vie est perçu comme un facteur favorisant l’apparition des cancers, qu’il s’agisse de ne pas manger assez de fruits et légumes (35%), d’être en surpoids (32%), de consommer trop de viande rouge (30%), de ne pas faire suffisamment de sport (26%).
De fortes attentes d’information sur la prévention et les traitements
Bien que le cancer soit l’une des principales causes de mortalité en France, la connaissance sur la maladie demeure parcellaire. Ainsi, les Français connaissent peu les spécificités de chacun des cancers digestifs. Pour 63% des personnes interrogées, le cancer de l’estomac n’est pas provoqué par une infection. De plus, la maladie qui expose le plus à un cancer du foie – la cirrhose - n’est citée que dans 36% des réponses.
Conscients de leur connaissance toute relative des cancers digestifs et de la menace qu’ils représentent, les Français jugent ne pas disposer de suffisamment d’informations à leur sujet. Ainsi, 66% souhaiteraient être mieux informés sur leur prévention, 78% sur les traitements existants. Par ailleurs, seulement 16% des plus jeunes déclarent être suffisamment renseignés sur le dépistage.
Enfin, les trois quarts des personnes interrogées (76%) estiment que les vaccins destinés à lutter contre les cancers digestifs n’existent pas encore.
Pour les auteurs, l’avantage principal de cette technique est la possibilité de maitriser le plan de dissection et de ne pas être forcé de raser la couche musculaire, ce qui expliquerait le taux de perforation raisonnable dans cette série. Cette étude nous permet de désacraliser l’ESD dans le duodénum, et nous montre enfin qu’une technique utilisée par des mains expertes en dissection duodénale, n’est pas grevée d’un taux de perforation inacceptable.