► Conditions et modalités de candidature
► Composition du dossier de candidature
► Calendrier
► Lauréate 2018
► Témoignages de lauréats
Présentation
La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie octroie, à de jeunes médecins ou chercheurs français, une aide matérielle pour séjourner pendant au moins un an dans un service, ou une unité de recherche, situé dans un pays étranger, afin de compléter sa formation.
Le montant total attribué à ces bourses est de :
160 000 euros pour 2019, soit 80 000 euros par bourse.
Conditions et modalités de candidature
- Etre médecin ou chercheur non médecin, français, travaillant dans un cadre hospitalier, universitaire ou de recherche hépato-gastroentérologique, ayant fait au moins une présentation aux Journées Francophones d’Hépato-gastroentérologie et d’Oncologie Digestive-JFHOD.
- Age inférieur ou égal à 40 ans.
- Etre membre de la SNFGE, à jour de ses cotisations et il ne faut pas avoir été radié dans les 5 années qui précédent la demande.
- La soumission se fera exclusivement sur une plateforme dédiée en suivant ce lien : https://www.eiseverywhere.com/eSites/222937/Accueil
Composition du dossier de candidature
- Curriculum Vitae du candidat (3 pages maximum)
- Lettre de motivation détaillée du candidat
- Présentation détaillée du projet scientifique (5 pages maximum)
- Présentation des dépenses du montant de la bourse
- Lettre du chef de service ou du laboratoire mentionnant l'avenir du candidat à l'issue de la mobilité
- Lettre d'acceptation du responsable de l'unité d'accueil à l'étranger témoignant de la faisabilité du projet
Calendrier
- Date limite d’envoi des dossiers de candidature : lundi 15 avril 2019 minuit
- Réunion du jury : 23 mai 2019
- Résultats : début juin 2019.
- Remise de la bourse : lors du Cours Intensif 2019 de la SNFGE (Palais des Congrès)
Lauréate 2018
- Sara LEMOINNE New York dans l'équipe du Professeur Scott Friedman
Témoignages de lauréats
Découvrez les témoignages de lauréats dans la vidéothèqueen cliquant ici
Les anomalies du microbiote fécal dans le SII ont été confirmées par de nombreuses études. Cette « dysbiose » est supposée jouer un rôle dans la physiopathologie du SII et dans la genèse des symptômes, d’où l’engouement des médecins (et des patients !) pour la TMF dans cette maladie. Des études ouvertes et une étude randomisée ont suggéré l’efficacité la TMF dans le SII.
Les résultats de cette étude viennent doucher un enthousiasme pourtant légitime vis-à-vis de ce traitement puisque le placebo fait mieux que la TMF !
Plusieurs aspects méthodologiques peuvent avoir influencé les résultats : le type de patients inclus (tous type de SII vs SII avec diarrhée ou mixtes), le recours à des donneurs multiples vs mono-donneur, la voie d’administration, la réalisation d’une préparation colique préalable à la TMF, la durée du traitement.
Ces résultats illustrent que, comme dans d’autres indications comme la RCH, de nombreux aspects pratiques peuvent influencer les résultats de la TMF. Ils posent aussi la question du rôle de la dysbiose dans le SII dans la mesure où la correction de celle-ci ne s’accompagne pas d’une amélioration symptomatique. On ne peut exclure que la dysbiose ne soit qu’un épiphénomène, voire une conséquence du SII lui-même, en particulier les anomalies du transit intestinal. Néanmoins, les auteurs eux-mêmes considèrent que la TMF est un traitement d’avenir du SII, sous réserve que ses modalités soient mieux définies.
Une bonne nouvelle quand même : les modifications du microbiote (amélioration de la biodiversité) perdurent dans le temps, à 6 mois dans cette étude. Tous les espoirs sont encore permis mais la route est longue.